• Squat, verrue urbaine, friche industrielle, tels sont les qualificatifs qui collent le mieux à la réalité de ce que sont devenus au fil du temps les locaux de l'ex-entreprise SIMAT route de Séverac.

    Après avoir abondamment dénoncé cet état de fait lors de sa campagne électorale de 2001, il y a donc 11 ans, qu'a fait Monsieur le Maire pour faire cesser cette incongruité urbaine ?

    Du vent, sommes-nous tentés de dire.

    Le conseil municipal a été invité à se prononcer sur une procédure de déclaration d'utilité publique destinée à faciliter l'acquisition de ces terrains par la commune. Hélas la procédure n'a jamais été véritablement enclenchée.

    A Rodez, place de la Cité, pour un bien dénommé îlot Balard appartenant à la même famille où les problèmes de succession étaient les mêmes, la ville a réussi à en devenir propriétaire.

    Moralité : pendant qu'à Rodez on agit, à Onet le Château on s'évapore !


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  • En 2008, lors de la délibération donnant délégation au maire, nous avions émis des réserves sur son étendue et sur le fait qu'en matière de conclusion des emprunts, il était dangereux que les décisions ne soient pas prises collégialement, ce qui constituerait une garantie. Les maires qui ont à l'époque souscrits seuls des emprunts toxiques et qui par conséquent ont mis leur commune en faillite, doivent aujourd'hui regretter d'avoir décidé seuls.

    Nous avions aussi mis l'accent sur le fait qu'il était anormal que le maire décide seul d'ester en justice. Un débat en conseil municipal peut permettre de trouver une issue négociée plutôt que de faire un mauvais procès.

    A l'époque, le maire s'était engagé à nous consulter avant d'agir, tant pour les emprunts que pour les procès. Une fois de plus, sa promesse n'engageait que ceux qui la recevaient car à deux reprises, au moins, il n'a pas respecté son engagement.

    Le fait d'élargir la délégation à des agents municipaux qui n'ont aucune légitimité tirée des urnes est choquante. Il y a là une dérive en matière de démocratie et un glissement vers une autocratie articulée autour d'un hyper maire, d'une majorité silencieuse et d'une minorité écartée du processus de décision.

    Ceci est inacceptable, c'est pourquoi avec toujours autant de conviction, nous refusons et dénonçons ce renforcement des pouvoirs délégués au maire.

    Il est grand temps que tout cela change !


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  • Le plan local d'urbanisme (le PLU ou POS) va être révisé par la communauté d'agglomération du Grand Rodez compétente en la matière. Pour en arriver aux propositions d'évolution de ce document de planification, chaque commune devait faire part de ses réflexions et émettre des souhaits.

    Ce travail aurait du relever de la commission communale des travaux, du développement territorial, de l'aménagement du cadre de vie et de l'environnement.

    Et bien non ! Une fois de plus, la majorité s'est accaparée le sujet et chose incroyable, c'est sans nous avoir présenté le moindre plan et sans discussion en amont que nous avons été invités à nous prononcer.

    A Onet le Château l'avenir de la commune ne se décide pas Ensemble.

    Bien curieuse conception de la pluralité politique et donc de la démocratie.


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  • Dans le n° 25 des Nouvelles d'Onet, en dernière page, la municipalité a fait publier un message de remerciements intitulé comme suit : "A Onet-le-Château, nous bâtissons votre cœur de ville, MERCI à tous ceux qui nous accompagnent : les entreprises locales, le Conseil Régional de Midi Pyrénées, la Communauté d'Agglomération du Grand Rodez et le Conseil Général de l'Aveyron". Le tout sur fond d'une superbe maquette virtuelle (non contractuelle) de la façade du futur théâtre.

    Et les autres alors, même pas un petit merci ? Les riverains qui à l'arrière du chantier subissent patiemment depuis plus de huit mois  le va-et-vient quotidien des pelles mécaniques et des camions, ceux qui respirent le CO² des bétonnières dont les moteurs tournent à plein régime sous les fenêtres.  Et les contribuables de la commune ? Y a-t-on pensé ? Parce qu’au fond sans eux : pas de spectacles sans petites pièces.

    Il aurait donc été appréciable que la municipalité ait la délicatesse d'adresser également ses remerciements à l'ensemble des Castonétois.


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  • Après nous avoir bien fait saliver sur d'hypothétiques vendanges en 2013, nous constatons qu'il ne reste quasiment plus rien des 4 000 pieds de vigne plantés à grand renfort de publicité ces deux dernières années. Le spectacle est désolant : plusieurs centaines de pieds malades ou desséchés ont du être arrachés. La faute à qui, à quoi ? Monsieur le Maire ne manque pas d'arguments : "un aléa de plantation " - "les viticulteurs chevronnés du Vallon ont observé des évolutions qui n'étaient pas prévues au départ".

    Il est certain qu'ils ont dû halluciner, les viticulteurs du Vallon, quand ils ont appris que la vigne n'avait reçu aucun soin les premiers mois de sa plantation et se démenait comme elle le pouvait pour survivre au milieu des mauvaises herbes qui n'en finissaient pas de l'étouffer. Il aurait peut-être fallu dès le départ qu'ils expliquent à l'équipe municipale qu'il ne s'agissait pas d'une vigne synthétique que l'on plantait devant les journalistes et qu'elle avait besoin d'être régulièrement sarclée, irriguée, désherbée, sulfatée, greffée. Un travail d'entretien quasi quotidien qui ne s'improvise pas.  Nous avions dénoncé cet état de fait dans un billet du 17 octobre 2010   intitulé : "SOS VIGNE EN DÉTRESSE". Il y a bien eu une tentative de mise en place de maigres actions auprès des habitants et des jeunes de la commune mais devant le labeur tout est tombé à l'eau.

    Lors de son interview dans la presse, Monsieur le Maire se risque à faire porter le chapeau aux chevaux qui passent de temps en temps en ballade sur le coteau ! Foutaises, lorsque l'on sait que pendant des siècles, ailleurs, les vignes étaient travaillées avec les chevaux et cela n’empêchait pas de produire d'excellents vins, dont aujourd'hui il subsiste encore quelques bonnes bouteilles. 

    Bien sûr, les plantations subissent toujours les aléas d'une météo capricieuse ou de la qualité des plants mais soyons honnêtes pour ce qui concerne la vigne d'Onet le Château ! Les raisons d'un tel gâchis s'expliquent en grande partie par le manque de soin notamment sur les 2 000 premiers pieds, peut-être aussi par la qualité du sol et son exposition et ce n'est peut-être pas pour rien qu'elle avait été abandonnée par les anciens il y a une centaine d'années.

    Toujours est-il que nos élus de la majorité ne comptent pas perdre la face pour si peu et n'ont pas peur d'annoncer qu'ils vont engager des frais supplémentaires pour replanter 1 200 nouveaux pieds ! Au lieu de cela il serait bien plus raisonnable d'observer une pause et se contenter d'entretenir correctement les pieds qui ont survécu  jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment vigoureux. Mais que voulez-vous, l'orgueil à ses raisons que le raisin pardon que la raison ignore...


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