• La presse locale a largement fait écho de l'intervention de Didier Gaffard, qui sans ménagement, a dénoncé, une fois de plus, les dérives de la municipalité qui brade à tous vents les "bijoux de famille". Par conséquent, si l'on peut se réjouir de voir le quartier des Costes Rouges se développer, il ne faut pas perdre de vue que de nouveaux besoins en équipements publics risquent de se faire sentir. Aussi pour ne pas obérer l'avenir, il semblerait judicieux de conserver dans le patrimoine communal les parcelles situées à un emplacement stratégique (boulevard des Mouettes au pied des commerces de proximité).

    Au lieu de cela, l'actuelle municipalité a décidé de céder cette parcelle à un promoteur immobilier au prix de 55 € le M2 ce qui est nettement en dessous des prix du marché qui oscillent entre 85 € et 100 € le M2. Que cache cette transaction ? D'autant plus que cela n'a pas donné lieu à appel à candidature. Le promoteur en question a donc été choisi de manière subjective car l'on ne peut pas croire que d'autres promoteurs ne soient pas intéressés par une telle opération.

    Les élus de la minorité n'étant pas dupes, ils n'ont pas voté l'autorisation à Monsieur le Maire de spolier la commune de son patrimoine. 

     


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  • Emplois d'avenir riment-t-ils avec espoir d'avenir ? C'est toute la question que l'on peut se poser en travaillant sur ce dossier. La formule est séduisante pour qui n'a pas de formation et auprès des parents au désespoir de voir leurs jeunes rechercher en vain un premier emploi. Derrière cette façade, la mesure est-elle sincère vis-à-vis des jeunes ?

    Au cours de son intervention Michèle Prat a souhaité pousser la réflexion au delà des apparences. En effet, depuis trente ans nous avons connu avec nos gouvernements successifs les TUC, puis les CES, puis les CIP et encore les Emplois Jeunes. Les collectivités n'ont pas boudé ces contrats et pourtant .... Le miracle n'a pas eu lieu. Beaucoup de jeunes (qui ont vieillis entre-temps) ont été remerciés à l'issue des contrats. Et nous en sommes toujours au même point en 2013 : une grande partie de nos jeunes sont dans l'impasse.

    Aujourd'hui le gouvernement invente le contrat emploi d'avenir pour les jeunes avec ou sans formation. Les collectivités qui vont s'inscrire dans la ligne gouvernementale, dont Onet le Château, vont-elles juste se servir de cette mesure pour pallier à leur manque d'effectif à moindre frais, seront-elles en capacité d'offrir une formation ou une expérience pérenne à ces jeunes avec un contrat définitif à la clé dans trois ans ?

    A l'issue de l'échéance, si le compte n'y est pas nous serons en droit de nous autoriser à penser que les collectivités qui ont joué le jeu en 2013 ne l'on fait que pour faire figure de bon élève et aider le gouvernement à faire baisser artificiellement le taux du chômage avec l'aide de l'argent public.

    Quoi qu'il en soit, les élus de l'opposition se sont prononcés pour la création des emplois d'avenir sur Onet le Château en souhaitant que la prise en compte des jeunes qui seront sélectionnés soit sérieuse et non une mesurette de plus parmi tant d'autres.


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  • Au nom de l'opposition, Corinne Sauterel, relève que cette délibération n'est en fait que la régularisation d'une décision prise unilatéralement un an plus tôt sans avoir consulté le conseil municipal. Pour la saison 2013/2014, aucune autre offre n'ayant été faite auprès de la commune, il est plus simple de ce fait, pour la majorité, d'imposer la Chambre de Télémaque et les coûts qui s'ensuivent.

    Ce fut l'occasion également de s'interroger sur le qui fait quoi en terme de culture sur Onet le Château et mettre le doigt sur les allures redondantes que prend cette politique culturelle :

    -  La Vie de la cité.

    - La MJC avec ses ateliers et ses animations qui a remplacé l'ACA en 2009.

    - La Baleine et ses spectacles payants gérés en 2012 par un chargé de mission remercié en décembre de la même année et remplacé par on ne sait qui.

    - Le Krill et ses animations et spectacles gratuits organisés par la Chambre de Télémaque.

    - Un partenariat avec le directeur de la MJC de Rodez pour une partie de la saison 2013/214 à la Baleine.

    - Une association toulousaine pour la programmation de "Rire Onet".

    - Sans parler de toutes les associations culturelles qui essaiment la commune et qui existaient avant cela.

    Sachant que 30 % seulement des castonétois profitent de l'actuelle politique culturelle et que 70 % des spectateurs viennent de l'extérieur, il a été demandé à la municipalité de se pencher sérieusement sur les frais de fonctionnement qui en découlent, d'arrêter de faire supporter les coûts aux seuls castonétois (rappelons que ce n'est pas le prix du billet qui absorbe les frais de fonctionnement) et de mutualiser les moyens avec les autres communes.

     


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  • Une chose est certaine c’est qu’à Onet le Château, les soirs de conseils municipaux on ne s’ennuie guère même si l’ordre du jour n’est que de peu d’importance. Et ce fut le cas le 28 janvier dernier.

    Alors que seul le vote des subventions aux associations pouvait soulever quelque intérêt, Didier Gaffard fait remarquer à la majorité que d’un point de vue légal on ne peut voter les subventions aux associations que si elles sont rattachées au vote du budget. Or ce soir là le vote du budget 2013 est absent des délibérations. Par conséquent les élus de l’opposition ne cautionnant pas cette pratique indiquent qu’ils ne participeront pas au vote.

    La majorité campe sur ses positions ne se privant pas de dénigrer comme à l’accoutumée les arguments des élus de la minorité jusqu’à ce que Didier Gaffard mette Monsieur le Maire au pied du mur en lui demandant de s’expliquer, puisqu’on en est au vote des subventions, sur sa volte face quant à l’effet d’annonce fait à l’agglo en décembre au sujet de la subvention qu’il a promis de faire voter par son conseil municipal en faveur du SRA.

     De là commence un échange musclé entre les deux chefs de groupe qui selon Monsieur le Maire a fait fuir l’adjoint aux finances. Effectivement, tout le monde a vu l’adjoint se lever en pleine séance et quitter la salle.

    La véritable raison de ce départ est que l’adjoint aux finances avait relevé au cours de la lecture de la délibération une erreur de calcul. En y regardant de plus près on pouvait s’apercevoir que le document concernant les attributions de subventions aux associations était criblé d’erreurs de calculs, et pas que des petites. Il y a fort à parier que le malheureux craignant les foudres à retardement de la minorité a préféré prendre la poudre d’escampette. Mais qu’à cela ne tienne, les conseillers de la majorité aveugles et soumis ont voté sans sourciller cette délibération illégale et truffée d’erreurs. Une fois de plus le groupe de la minorité a eu raison de ne pas prendre part à ce vote.

    Les uns l’envient, d’autres trouvent qu’il ne se fait pas assez remarquer. Difficile de contenter tout le monde. Ce qui est sûr c’est que le groupe d’opposition à Onet le Château ne laisse pas indifférent.


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  • Dans la vie municipale, il y a un temps pour le rêve et un temps pour la réalité. Chaque année, le vote du budget est à Onet le Château cet instant de rêve où tout est permis, où tout devient possible.

    Quelques mois plus tard, le vote du compte administratif est à l'opposé, le moment de vérité, où la rigueur implacable des chiffres vient nuancer, voire démentir les dithyrambiques promesses.

    Lors du dernier conseil municipal du 4 juin où ce document budgétaire était examiné, nous nous sommes employés à démontrer qu'une nouvelle fois, nous avions eu raison trop tôt en émettant les plus strictes réserves quant au contenu du budget pour l'année 2011.

    On nous annonçait 200 000 € d'économie sur le train de vie de la ville... Bilan : 60 000 € de dépenses en plus.

    On nous annonçait des dépenses de personnel contenues. Malgré des postes de direction des services techniques restés vacants une partie de l'année, ce poste budgétaire sonne à 56,23 % des dépenses réelles de la commune.

    On nous annonçait des nouveaux investissements pour un montant jamais atteint : 13 099 215,33 €. Résultat : 4 648 491,10 € de travaux engagés, soit 64 % de moins que ce qui avait été promis.

    On nous annonçait la possibilité d'obtenir 4 538 300 € de subventions. Au final il a été encaissé 611 639 € soit seulement 13,47 % du montant espéré.

    On nous annonçait que la taxe sur la publicité extérieure était suspendue. Que nenni, il a été facturé au mépris des engagements pris avec les professionnels une somme globale de 222 593,95 €.

    Une fois de plus, les promesses de monsieur le Maire et la majorité qui le soutient n'engageaient que ceux qui les ont reçues.

    Une fois de plus, monsieur le Maire et sa majorité ont confondu comptabilité publique et communication.

    une fois de plus vos élus de la minorité ont été aussi tenaces que ce que les chiffres officiels sont têtus.


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